Deux contes
Maurice Maeterlinck
Deux contes
Maurice Maeterlinck
Les deux contes que nous publions ici (Le massacre des innocents, Onirologie) ont paru dans des périodiques ; l'un dans « La Pléiade » (Paris, mars 1886) et l'autre dans la « Revue Générale » (Bruxelles, juin 1889). Le premier a été réimprimé plusieurs fois, et son texte, légèrement modifié par l'auteur, figure dans ce livre émouvant : « Les Débris de la Guerre » (Paris, Fasquelle, 1917, in-18). On nous saura gré, nous voulons le croire, de trouver à la suite le texte d' « Onirologie », cette œuvre de jeunesse, fort ignorée, ayant l'attrait de l'inédit et offrant, de plus, une curieuse analogie avec les admirables pages publiées récemment par Maurice Maeterlinck, sous ce titre : « L'Hôte inconnu ».
A propos de l'auteur
Maurice Maeterlinck, né le 29 août 1862 à Gand (Belgique) et mort le 6 mai 1949 à Nice (France), est un écrivain francophone belge, prix Nobel de littérature en 1911. Figure de proue du symbolisme belge, il reste aujourd'hui célèbre pour son mélodrame Pelléas et Mélisande (1892), sommet du théâtre symboliste mis en musique par Debussy en 1902, pour sa pièce pour enfants L’Oiseau bleu (1908), et pour son essai inspiré par la biologie La Vie des abeilles (1901), œuvre au centre du cycle d'essais La Vie de la nature, composé également de L'Intelligence des fleurs (1910), La Vie des termites (1926), La Vie de l’espace (1928) et La Vie des fourmis (1930). Il est aussi l'auteur de treize essais mystiques inspirés par Ruysbroeck l'Admirable et réunis dans Le Trésor des humbles (1896), de poèmes recueillis dans Serres chaudes (1889), ou encore de Trois petits drames pour marionnettes (1894, trilogie formée par Alladine et Palomides, Intérieur, et La Mort de Tintagiles). Son œuvre fait preuve d'un éclectisme littéraire et artistique (importance de la musique dans son œuvre théâtrale) propre à l'idéal symboliste.