Napoléon en Italie
Joseph Méry
Napoléon en Italie
Joseph Méry
"Lorsque M. Méry nous a proposé de donner nos soins à la publication de Napoléon en Italie, poème en vingt chants, dont le premier vers n'existait pas encore, nous n'avons pas hésité à répondre à l'appel du poète et à partager la double confiance qu'il avait dans l'exactitude périodique de son travail et dans le succès continu de nos armes. « Si je prévoyais, nous disait-il, une seule interruption dans mes livraisons ou dans nos victoires, je ne commencerais pas. » L'événement a justifié cette prédiction ; elle est d'ailleurs reproduite dans les premiers chants du poème."
A propos de l'auteur
Joseph Méry, né le 21 janvier 1797 aux Aygalades et mort le 17 juin 1866 à Paris, est un journaliste, romancier, poète, dramaturge et librettiste français. Après des études au lycée Thiers de Marseille, Méry se jeta de bonne heure dans le parti bonapartiste. Sa première célébrité lui vint d’une satire en vers qui lui valut quinze mois de prison en 1820. Il collabora au journal la Méditerranée, et il fonda, plus tard, le Phocéen, journaux qui ont fusionné pour devenir le Sémaphore. Ami de Balzac, Hugo, Gautier, Nerval, Dumas, il fréquente les cercles littéraires et intellectuels à la mode. Journaliste de métier, « ses critiques contre le gouvernement de la Restauration lui valent trois mois de prison ». Alexandre Dumas décrit ainsi son ami Joseph Méry : « C'est une de ses créatures à part que Dieu a faites en souriant, et dans laquelle il a mis tout ce qu'il y a de bon, d'élevé et de spirituel dans les autres hommes. Méry, c'est un cœur d'ange, c'est une tête de poète, c'est un esprit de démon ».