Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Stefan Zweig
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Stefan Zweig
Au début du siècle, une petite pension de Monte-Carlo. Grand émoi chez les clients de l'établissement : l'épouse d'un des pensionnaires, Mme Henriette, est partie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée. Seul le narrateur prend la défense de cette créature sans moralité. Il ne trouve comme alliée qu'une vieille dame anglaise sèche et distinguée, Mrs. C. Elle lui raconte, au cours d'une longue conversation qui constitue le cœur du récit, un épisode de sa jeunesse dont les feux mal éteints ont été ranimés par cette aventure.
A propos de l'auteur
Ami de Sigmund Freud, Arthur Schnitzler, Romain Rolland, Richard Strauss, Émile Verhaeren, Stefan Zweig a fait partie de l'intelligentsia juive viennoise, avant de quitter son pays natal en 1934, à cinquante-trois ans, en raison de la montée du nazisme. Réfugié à Londres, il y poursuit une œuvre littéraire, de biographe (Joseph Fouché, Marie-Antoinette, Marie Stuart) mais surtout d'auteur de romans et nouvelles : Amok, La Pitié dangereuse, La Confusion des sentiments, Le Joueur d'échecs. Dans son livre testament, Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, Zweig se fait chroniqueur de cet « âge d'or » de l'Europe, et analyse ce qu'il considère comme l'échec d'une civilisation.